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- Paix et résolution pacifique des conflits
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60 couples, enseignants, autorités locales, pasteurs et jeunes ont étés Formés sur la restauration de la paix à Bibokoboko.
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Pendant le mois de septembre, 60 couples appartenant à différentes communautés de Bibokoboko composés des autorités locales militaires et civiles, des enseignants, des pasteurs et des jeunes leaders ont fourni d'une formation de 4 jours avec pour thème « Restauration de la paix et la cohabitation pacifique des communautés dans les moyens plateaux ». La formation s'est déroulée du 22 au 25 septembre 2022. Celle-ci a amélioré de la participation des représentants des villages périphériques de Bibokoboko tel que les notables de Kalele, Kafulo et Muhebwa qui sont des entités occupées principalement par les communautés des Babembe, Bafuliru et les Banyindu.
Le premier jour de la formation, les facilitateurs représentés par Ugeafi, ont guidé le débat sur les causes des conflits armés dans les moyens plateaux de Bibokoboko et ses environs. Les représentants des communautés ont présenté différentes causes des conflits notamment : l'intoxication et la divulgation des messages de haines par les acteurs politiques du pays, le manque de sens de responsabilité de la part de certains chefs de secteurs, l'inaction de l' armé et l'incapacité des autorités militaires d'assurer la protection des civils et de leurs biens.
Les représentants de l'armée nationale présents dans la formation appelée ont les communautés à décourager le port et la conservation des armes par la population civile. Ceux-ci ont rappelé les communautés que seule l'armée nationale est autorisée à porter et à conserver les armes bien identifiant. Selon les FARDC, l'origine des conflits armés vient du fait que la population a perdu confiance aux forces de l'ordre et s'est autorisée à porter les armes pour s'auto défendre ou attaquer d'autres communautés. Ce qui représente un grand danger pour tous.
Le deuxième jour, le débat a porté sur les moyens à mettre en place et les stratégies à appliquer pour permettre la restauration de la paix et la cohabitation des communautés des moyens plateaux de Bibokoboko. Plusieurs propositions ont été évoquées, notamment :
- Organisateur de plusieurs séances de pacifications dans d'autres entités occupées en majorité par les communautés de Bafuliru, Babembe et Banyindu entre autres le village de Lweba, Kafulo, Kalele et Muhebwa. Ce qui pourra réussir à un prix de conscience des communautés sur les conséquences des conflits armés
- Faire des réunions avec les différents chefs de secteur de Tanganyika, Mutambala et Nganja dans le but de récolter d'autres pistes de solution susceptibles de réussir au rétablissement de la paix.
- Faire une délégation composée des chefs de localités appartenant à différentes communautés vers le gouverneur de la province du Sud-Kivu dans le mais de lui faire venir le souci de la population vulnérable.
La troisième journée de la formation a été consacrée au débat autour du droit de la femme et du rôle de celle-ci dans le processus de rétablissement de la paix dans les zones à conflits. Plusieurs voix ont été écoutées démontrant la femme bien qu'elle la première victime lors de conflits soit armés, elle a un grand rôle à jouer dans le processus de rétablissement de la paix. La lutte contre les violences envers les femmes, les filles et les enfants des moyens de Bibokoboko en particulier et du territoire de Fizi en général doit être l'une des priorités des autorités civiles, politiques et religieuses dans le territoire de Fizi.
La quatrième journée était consacrée aux travaux en carrefours en rapport avec les activités de rétablissement de la paix et de la cohabitation pacifique.
Plusieurs recommandations ont été appliquées à l'issue de cette formation.
Nous citons :
- Que Ugeafi multiplie ces genres de séances de formation et de sensibilisation dans d'autres entités et villages éloignés de Bibokoboko tout en réservant des invitations aux notables de Bibokoboko et aux représentants des forces armées nationales.
- Que l'armée nationale s'implique de toute impartialité dans la protection des civiles et de leurs biens.
- Que les notables des villages de Bibokoboko et ceux des villages périphériques se mobilisent avec leur notabilité dans les processus décourageant la conservation des armes dans les familles des populations civiles.
Photo illustrative :