Je m’appelle Nijimbere Nestor, je suis refugié de Lusenda. Je réside dans le village24 bloc 1 et parcelle13.
J’ai bénéficié de la part l’UGEAFI des intrants agricoles constitué des outils aratoires (une houe et un arrosoir),100gr des semences des cultures maraichères de différentes spéculations : le chou, l’oignon, l’amarante et l’aubergine, en raison de 25gr par spéculation. UGEAFI a pris également un champ de 12 ares à mon nom pour effectuer des travaux champêtres avec ces cultures maraîchères. Grâce à cet appui et l’accompagnement technique de moniteurs agricoles de l’UGEAFI, j’ai produit 105kg d’amarantes, 230kg de choux, 35kg d’oignons et 125kg d’aubergines. J’ai finalement vendu toutes les récoltes de ces cultures maraichères à 370$ dans les grands marchés de Sanza et Lusenda. J’ai ouvert à ma femme une boutique et utilisé la moitié d’argent pour exercer une AGR dans le commerce des articles divers constitué de 25Kg de riz, 25Kg d’haricots, 25Kg de farine, 10L d’huile OKI et les épices. J’ai épargné 100$ pour renforcer le stock alimentaire dans mon ménage et répondre aux différents besoins de mes enfants :(l’habillement et la ration alimentaire) le reste d’argent j’ai utilisé pour réaliser encore de travaux champêtres cette fois ci dans les cultures vivrières. J’ai déjà pris une location de terre pour une durée de 12 mois et j’ai acheté les broutures de maniocs, semences de maïs et haricots. Avant cet appui, nous ne mangions à peine qu’un seul repas non diversifié par jour. Et cela grâce à l’appui de la ration alimentaire du PAM et aux fonds reçus comme rémunération des travaux champêtres journaliers que ma femme et moi réalisions parfois auprès des familles autochtones. Les bénéfices que ma femme perçoit dans l’AGR dont j’ai lancé pour le bien de ma famille actuellement nous aide facilement à subvenir aux besoins de nos enfants et ça nous sert de passer également d’un à deux repas équilibrés par jour. Je remercie donc les organisations UGEAFI et SODI de m’aider à s’autonomiser dans l’agriculture et d’améliorer notre condition de vie. Je souhaiterais que de tels appuis touchent d’autres réfugiés aussi en besoin et surtout ceux qui n’ont pas encore été servis en assistance de vivre depuis qu’ils sont dans le camp. Que vivent les actions de SODI et UGEAFI