Enviroment

Dans le cadre du projet TUNAWEZA financé par PNUD, 675 ménages de Bibokoboko et de Mongemonge ont reçu, 60918 plants, en date du 20 au 24 Octobre 2023.

La destruction de l’environnement dans les zones à conflits armés reste une situation alarmante. Dans le cadre du projet TUNAWEZA financé par PNUD, l’organisation UGEAFI a distribués 60918 plants à 675 ménages dont (338 ménages en raison de 116 plants/ménage) de Bibokoboko et (337 ménages en raison de 64 plants/ménage) de Mongemonge, en territoire de Fizi, province du Sud-Kivu en RDC en date du 20 au 24 Octobre 2023.

Il s’agit principalement des espèces suivantes : Calleandra, cyprès, eucalyptus et Grevillea.  Signalons qu’a Mongemonge chaque ménage a reçu 16 plants par espèce et pour le cas de Bibokoboko chaque ménage a reçu 116 plants par spéculation.

L’activité de distribution des plants pour les bénéficiaires de ce projet a été caractériser par la présence des différents chefs coutumiers qui ont à leur tour remercier l’UGEAFI et son partenaire PNUD pour le projet. Ils précisent que la zone a été frappée par la destruction de l’environnement qui reste une question alarmante.

Comme rappel, le territoire de FIZI a été caractérisée par des guerres et conflits armés. Les impacts de cette situation sur les ressources naturelles et les écosystèmes de cette partie du pays ont été très sérieux et lamentables. Comme résultat, la faune, flore et les systèmes d’eau, considérés à présent comme des éléments fondamentaux dans le processus de la réhabilitation post conflit et d’un développement durable, sont dans un état de délabrement très avancé. Par exemple, le nombre croissant des déplacés et retournés internes qui sont toujours dans la cité de Baraka et ses environs constitue une forte pression sur les écosystèmes déjà fragiles comme ils cherchent à survivre à partir de ressources naturelles à leur porté.

Ainsi, ils abattent les arbres pour construire leurs abris, avoir la braise (une activité commerciale très lucrative dans les milieux), avoir le bois de chauffage, avoir des planches pour faire le meuble; ils brulent les brousses non seulement pour cultiver mais aussi pour capturer les animaux sauvages; les sources d’eau tarissent ou gardent un débit très faible à tel point que l’eau potable devient de plus en plus un problème sérieux dans cette zone.

Les conséquences d’un tel assaut sur l’environnement à Baraka et ses environs sont : Les forêts et végétations ont été défrichées ou dissipées ; les femmes font de longues distances pour trouver le bois de chauffage( presque 5-10 km de marche), pour trouver le bois de construction ou pour faire le meuble, il faut 40 km de marche; beaucoup de ces sources d’eau existantes jusqu’à présent sont polluées pendant que d’autres sont devenues des eaux stagnantes ou les vecteurs ont pris logis, se reproduisent et répandent les maladies.