Sécurité alimentaire et des revenus

Aujourd’hui, nous sommes intéressés par l’histoire à succès de deux femmes réfugiée burundaise des camps de Lusenda en DR. Congo.

Chaque personne dispose une histoire du parcours de sa vie meilleure ou difficile selon la réalité vécue. Aujourd’hui, nous sommes intéressés par l’histoire à succès de deux femmes réfugiée burundaise des Camps de Lusenda à l’Est de la DR. Congo.

Comme rappel, Ces refugies, vivent à la merci de 6 USD de ration alimentaire leur octroyée chaque mois par le programme alimentaire mondial. Bien entendu, cette ration alimentaire est insuffisante. Pour preuve, les réfugiés trouvent à peine un repas par jour et certains vivent en état de malnutrition.

Depuis 2021, l’organisation UGEAFI, avec le soutien financier de SODI/ BMZ, a démarré un projet de quatre ans pour voler au secours de ces réfugiés en besoin astreignant.

Cedit projet a déjà touché 1500 réfugiés dont 900 du camp de Lusenda et 600 du camp de Mulongwe.

Madame MUVUMYI  Pola est l’un de ces réfugiés. Elle est mariée et mère de 6 enfants. Grace au projet, elle a bénéficié de 100 grammes de semences de cultures maraichères à raison de 25gramme de chou, d’amarante, d’oignon et d’aubergine, une houe et un arrosoir, ainsi qu’une location d’un champ de 25m2, pour une durée de 12 mois.

Madame Pola comme tant d’autres, à bénéficier un accompagnement technique, qui lui a permis de produire en moyenne 250kg. Cette production l’a permis de nourrir sa famille à leur faim.

Elle en a également vendu le surplus pour générer un montant de 250$. 30%  soit  75$ de cette somme, a été affecter à la scolarisation de ces enfants, et 70% restant soit 175$, l’a servie à relancer un nouveau cycle de production. Madame Pola s’est prise en location un champ de 150m2. Et 20kg des semences du Riz.

Sous accompagnement techniques des animateurs du projet, Madame Pola est en période de récolte de la culture du riz. Pour savoir la quantité de production, les animateurs du projet ont procédés au pesage de la quantité récoltées du riz paddy dans le champ. Pour que le riz soit prêt à être consommer par sa famille, Il fallait attendre une durée de 5 jours sous le soleil. Le matin, avec son sac sur la tête, Madame Pola prend la route à la recherche du moulin. Un voyage qui n’a pas été facile pour elle.

A son retour à la maison, cette femme réfugiée Burundaise s’est directement mise à préparer du riz pour sa famille qui en attendait avec plaisir. Une étape qu’elle considère comme une victoire.

Il en ait de même pour sa voisine Madame MUGISHA Olive, bénéficiaire de ce même projet, qui aussi a prise en location un champ de 150m2 Pour relancer un nouveau cycle de production. Elle cultive les arachides. Une culture qui a complétement changer positivement la vie de sa famille.

Arriver dans le Marche de Lusenda, Madame MUGISHA Olive est entourée par les vendeurs des arachides produits dans son propre champ.

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